mercredi 29 janvier 2014

La Géographie de l'Algerie

L’Algérie est de par sa superficie, le plus vaste pays du continent africain, du monde arabe, et du pourtour méditerranéen. Dans sa partie sud, il comprend une part notable du Sahara. Au nord, l'Atlas tellien forme avec l’Atlas saharien, plus au sud, deux ensembles de reliefs parallèles se rapprochant en allant vers l’est, et entre lesquels s'intercalent de vastes plaines et hauts plateaux. Les deux Atlas tendent à se confondre dans l'Est de l'Algérie. les vastes chaines montagneuses des Aurès (Batna, Khenchela, Oum-El-Bouaghi, Aïn M'lila, Souk Ahras, Guelma, Biskra) et de la Nememcha (Tebessa) occupent la totalité de l'Est algérien et sont délimitées par la frontière tunisienne. Le point culminant est le mont Chélia (2 328 mètres). La terre la plus fertile au monde se trouverait dans les Aurès, si l'on pouvait l'arroser régulièrement.
La bande du Tell, large de 80 km à 190 km, s'étend sur près de 1 622 km de côte méditerranéenne. Elle est formée de chaînes de montagnes (l'Ouarsenis, le Chenoua, le Djurdjura, les Babors et les Bibans) longeant le littoral et souvent séparées par des vallées, riches par leur flore et leurfaune, abritant des cours d'eau comme la vallée du Chelif ou la vallée de la Soummam. Le mont Lalla-Khadîdja, en Kabylie où les montagnes sont recouvertes de neige en hiver, en est le point culminant et s'élève à 2 308 mètres d'altitude. Les plaines du Tell abritent avec les vallées adjacentes la grande majorité des terres fertiles du pays.
Entre les massifs de Tell et l'Atlas saharien, un grand ensemble de plaines et de hauts plateaux semi-arides sont creusés par de nombreuses étendues d'eau salée, les chotts, asséchés en fonction des saisons. Le point le plus bas d'Algérie, atteint au Chott Melrhir, descend à -40 m. L'ensemble court depuis les frontières marocaines à l'Ouest jusque dans la vallée du Hodna dont les monts relient parfois les Atlas tellien et saharien. L’Atlas saharien, relie le Haut Atlas marocain jusqu'à la frontière tunisienne en passant, d'ouest en est, par les massifs du Ksour, Djebel Amour, des Ouled-Naïl, des Zibans et les monts Hodna, qui rejoint la bande du Tell, et continue dans la partie sud des Aurès. Il est limité au sud par plusieurs oasis constituant ce qui est souvent appelé « la porte du désert ».
La partie saharienne qui couvre plus de 80 % de la superficie de l’Algérie soit environ deux millions de kilomètres carrés, est constituée principalement de regs, d'ergs, d'oasis et de massif montagneux. Au nord du Sahara algérien, les grands ergs,Occidental à l'ouest, et Oriental à l'est, séparés par des plateaux rocheux tels que la région du Mzab et bordés au sud par le plateau de Tademaït, constituent d'immenses mers de sable ponctuées d'oasis donnant parfois vie à d'importantes palmeraies. Au sud-ouest, s’étendent les ergs Iguidi et Chech, immensité de dunes sableuses linéaires largement espacées les unes des autres. Plus au sud, au cœur du Sahara, le massif du Hoggar, dont le point culminant est le plus haut sommet de l'Algérie avec 3 003 mètres au mont Tahat, est constitué de roches volcaniques formant des pics, des « aiguilles volcaniques » et de hauts plateaux désertiques. À l'est du Hoggar, dans le Tassili n'Ajjer, haut plateau aride perché à plus de mille mètres d'altitude, se dressent des formations rocheuses fortement érodées émergeant des dunes, donnant parfois au relief un aspect de paysage lunaire.





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